Nos missions
L'Association Emilys s'engage dans des actions visant à assurer et à renforcer la sécurité et la protection du personnel travaillant en laboratoire, sans distinction de domaine d'activité. Secteurs de la recherche privée et publique, de l'enseignement, de l'industrie pharmaceutique, du laboratoire d 'analyse médicale au domaine hospitalier, nous travaillons à informer, assister et soutenir le personnel exposé aux différents risques relevant du laboratoire.
Nos missions se divisent selon trois grands axes :
- La mise en œuvre de démarches d'information et de sensibilisation des différents statuts de personnel exposé en laboratoire aux dangers et aux risques.
- Une action de veille et de surveillance quant au nécessaire respect de la législation existante en matière de formation, de protection et de sécurité, dans le but d'alerter les interlocuteurs publics ainsi que les dirigeants de laboratoire.
- Une démarche d'échange, de discussion et de débat visant à proposer afin de faire évoluer la législation en vigueur, en améliorant les règles de formation et de sécurité.
L'Association Emilys est dédiée à la promotion de la sécurité en laboratoire, fondée en mémoire d'Emilie Jaumain-Houel, décédée tragiquement suite à une contamination professionnelle par la maladie de Creutzfeldt-Jakob dans un laboratoire de l'INRAe (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Notre mission est de sensibiliser, informer et protéger les travailleurs en laboratoire contre les risques biologiques, chimiques, et autres dangers liés à leur environnement de travail.
L'association est née à la suite de la tragédie d'Emilie Jaumain-Houel, une technicienne de laboratoire décédée à 33 ans des suites du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, contracté lors d'une contamination professionnelle dans un laboratoire de l'INRAe (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement).
Malgré la rareté de cette maladie – seulement 29 cas recensés en France pour le variant chez les personnes de moins de 30 à 35 ans, et 100 à 150 cas par an pour la forme sporadique avec un âge moyen de 65 ans – il a fallu plus de deux ans, un deuxième décès et une forte pression médiatique et juridique pour que l'INRAe reconnaisse enfin le lien de causalité entre l'accident du travail et le décès d'Emilie. Cependant, l'Institut refuse toujours de reconnaître les défaillances en matière de sécurité ayant conduit à cette tragédie.
En mémoire d'Emilie, l'association EMILYS s'engage à révéler les circonstances de cette contamination professionnelle et à mener des actions visant à sensibiliser les autorités publiques, les dirigeants de laboratoires, le personnel et les responsables de la sécurité à l'importance cruciale du respect strict des règles de sécurité dans les laboratoires.